Marine Le Pen prise à partie en Guadeloupe : "Si vous ne mettez pas les moyens de protection, c'est que vous laissez faire", accuse Louis Aliot
Louis Aliot, vice-président du Rassemblement national, était l'invité des "4V" sur France 2, lundi 28 mars.
La candidate du Rassemblement national à l'élection présidentielle, Marine Le Pen, a été exfiltrée samedi 26 mars après une agression en Guadeloupe. "Pendant une émission de télé, ce sont des gens qui vont agresser une candidate à la présidentielle pour qu'elle ne s'exprime pas pour une campagne présidentielle. On devrait plutôt regarder la violence de ces gens-là", a affirmé Louis Aliot, le vice-président du RN, invité des "4V", lundi 28 mars.
"Une complicité dans ce genre de choses"
Louis Aliot a également interpellé le ministre de l'Intérieur. "Monsieur Darmanin, où étaient les gendarmes pour protéger l'hôtel, ne serait-ce que pour une surveillance. Apparemment, il n'y avait personne", a-t-il fustigé, avant d'ajouter : "On voit bien qu'il y a, à mon avis, une complicité dans ce genre de choses." Cette complicité des forces de l'ordre aurait été utilisée, selon le vice-président du RN, pour "donner des images de violences qui n'ont pas lieu d'être puisqu'elle s'est promenée sur l'île tout le long du week-end sans aucun problème". "Simplement, à ce moment-là, lors d'une émission de télé dans son hôtel, il y a eu une agression, et pas un gendarme", a-t-il poursuivi. "À partir du moment où vous ne mettez pas les moyens de protection, c'est que vous laissez faire", a également souligné Louis Aliot.
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