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Carte Ce que cachent ces circonscriptions où En marche ! n'a encore investi personne

Dans de nombreuses circonscriptions non encore pourvues, le parti d'Emmanuel Macron cherche à provoquer de nouveaux ralliements avant la date de dépôt des candidatures aux élections législatives.

Article rédigé par Ilan Caro, Clément Parrot
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
L'hémicycle de l'Assemblée nationale. (PHOTO12 / GILLES TARGAT / AFP)

Les grandes manœuvres ne sont pas encore terminées. En ne dévoilant que 428 candidats aux élections législatives sur 577, jeudi 11 mai, le parti fondé par Emmanuel Macron a choisi de se laisser un peu de temps dans de nombreuses circonscriptions clés. La carte proposée par franceinfo permet d'identifier ces territoires et de comprendre l'intérêt d'En marche ! à ne pas précipiter les choses.

Dans certains cas, En marche ! temporise parce que le mouvement n'a pas trouvé le profil idéal ou hésite encore entre plusieurs candidats en son sein. Mais dans d'autres circonscriptions, ces quelques jours de délai supplémentaires seront mis à profit pour tenter de créer un large rassemblement autour des candidats estampillés La République en marche.

"Nous voulons maintenir vivant un espace permettant la recomposition du paysage politique. Nous souhaitons laisser un espace pour ceux qui souhaiteraient se manifester", a expliqué jeudi le secrétaire général d'En marche, Richard Ferrand.

En clair, cela signifie que les macronistes cherchent à provoquer de nouveaux ralliements d'ici à mercredi 17 mai, date à laquelle doivent être dévoilées les circonscriptions manquant à l'appel. Leurs yeux se tournent plutôt vers la droite car jusqu'à présent, peu de ténors Les Républicains et UDI ont franchi le pas, contrairement aux élus de gauche.

Des candidats de droite courtisés

Par exemple, personne n'a été investi dans la circonscription convoitée par Bruno Le Maire dans l'Eure, ni dans celle de la lemairiste Laure de la Raudière, dans le département voisin de l'Eure-et-Loir. Pour le moment, les députés sortants LR Thierry Solère (Hauts-de-Seine) et Franck Riester (Seine-et-Marne), tout comme l'ancien directeur de campagne d'Alain Juppé, Gilles Boyer (Hauts-de-Seine), n'ont pas de candidat En marche ! face à eux.

Dans de nombreuses circonscriptions, l'absence de candidat En marche ! peut par ailleurs être interprétée comme un moyen de trouver une solution autre que d'investir un candidat socialiste en rupture avec son parti, une espèce déjà surreprésentée parmi les noms annoncés. Les dernières incertitudes devront être levées rapidement : la date limite de dépôt des candidatures est fixée au 19 mai et En marche ! a annoncé vouloir boucler son casting le 17 mai.

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