Présidentielle 2022 : Emmanuel Macron confirme son souhait d'avoir un Premier ministre chargé du climat
A l'avant-veille du débat télévisé, le président sortant était l'invité de l'émission "C à vous" sur France 5, lundi soir.
Ce qu'il faut savoir
A six jours du second tour de l'élection présidentielle, Emmanuel Macron a continué sa tournée médiatique. Après France Culture et "Quotidien", le président-sortant était l'invité de l'émission "C à vous" sur France 5, lundi 18 avril. Il a assuré ne pas être candidat "pour faire la même chose", et a promis une nouvelle "manière de faire" et davantage de "bienveillance". Ce direct est maintenant terminé.
Macron conserve son avance sur Le Pen. Le président-sortant dispose de 12 points d'avance dans les intentions de vote, selon le baromètre quotidien réalisé par Ipsos-Sopra Steria pour franceinfo et Le Parisien-Aujourd'hui en France.
Jean-Paul Garraud au ministère de la Justice en cas de victoire de Marine Le Pen. On en sait plus sur le gouvernement souhaité par la candidate du RN si elle est élue. Invitée de France Bleu, elle a annoncé qu'elle nommerait son porte-parole Jean-Paul Garraud au ministère de la Justice en cas de victoire. Député européen et conseiller régional d'Occitanie, ce juge de formation est également président de l'Association professionnelle des magistrats. Et cette annonce n'est pas tout à fait une surprise, car cela fait quelque temps que le nom de l'élu de Haute-Garonne circule au sein de son entourage.
"J'ai l'habitude des coups fourrés de l'UE", réagit Marine Le Pen face aux accusations de détournement de fonds. Accusée de détournement de fonds publics européens par l'Office de lutte antifraude (Olaf), la candidate a réagi lors de son déplacement à Saint-Pierre-en-Auge (Calvados), une commune où elle est arrivée en tête au premier tour de la présidentielle avec 35% des voix. "J'ai l'habitude des coups fourrés de l'Union européenne", a-t-elle déclaré, assurant qu'elle "conteste toutes les accusations" qui lui sont portées.
Marine Le Pen souhaite un débat d'entre-deux-tours "sans invectives, fake news et outrances". Lors d'un bain de foule dans la petite commune normande, la candidate du RN a déclaré souhaiter "que ce débat se déroule sereinement, que ce soit une confrontation d'idées", "sans invectives, fake news et outrances", face à Emmanuel Macron.