Présidentielle 2022 : Valérie Pécresse aspergée de poudre rose par des membres d'un collectif d'extrême gauche

Article rédigé par Louis San, Louis Boy, Raphaël Godet
France Télévisions
Publié Mis à jour
La candidate LR Valérie Pécresse, le 15 mars 2022, à Paris. (ALAIN JOCARD / AFP)

Le collectif militant Akira a revendiqué cette action, qui a eu lieu à Puteaux (Hauts-de-Seine), mercredi. Ce direct est maintenant fermé.

Ce qu'il faut savoir

"On voulait mettre un peu de couleur dans cette campagne." La candidate du parti Les Républicains (LR) à la présidentielle, Valérie Pécresse, a été aspergée de poudre rose après son allocution devant la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), mercredi 16 mars au siège de l'organisation à Puteaux (Hauts-de-Seine), par deux personnes qui se disent membres du collectif d'extrême gauche Akira. Ce collectif militant, qui se définit comme "révolutionnaire", a effectivement revendiqué cette action auprès de franceinfo.

Il a d'ailleurs relayé une vidéo de la scène sur son compte Twitter"On pense qu'il n'y a pas que Zemmour qui mérite des œufs", a déclaré ce collectif, faisant allusion à l'œuf écrasé sur la tête du candidat d'extrême droite, samedi, lors d'un déplacement à Moissac (Tarn-et-Garonne). "Ce sont des jeunes de 20 ans, nihilistes, d'un groupuscule qui s'appelle Akira et ils veulent faire la révolution. J'ai parlé avec eux et ils n'ont pas forcément de revendication. Ils sont contre tous les 'ismes'", a confié à franceinfo Valérie Pécresse, qui a précisé qu'elle ne porterait pas plainte, contrairement à la CPME. Ce direct est maintenant fermé.

Le sujet de l'autonomie de la Corse fait réagir les candidats à la présidentielle. Yannick Jadot s'est prononcé mercredi sur France 2 en faveur d'"une autonomie de plein droit", en regrettant le retard pris par le gouvernement. Valérie Pécresse se dit favorable également à une autonomie, mais estime sur France Inter que le gouvernement se précipite et "cède à la violence". La candidate LR a estimé par ailleurs que le président utilisait la guerre en Ukraine "pour se protéger et n'avoir pas de comptes à rendre sur son bilan".

 En campagne. Emmanuel Macron tiendra son premier meeting de campagne le 2 avril prochain. Ce rassemblement se déroulera un peu plus d'une semaine avant le premier tour de la présidentielle. Avant cela, le candidat doit présenter jeudi son programme lors d'une conférence de presse.

Silence gênant. L'absence de soutien de Nicolas Sarkozy à Valérie Pécresse pèse sur Les Républicains. Lors d'un comité stratégique du parti organisé hier en visioconférence, un cadre a demandé à Valérie Pécresse si l'ancien président comptait la soutenir officiellement. "Envoyez-lui des SMS pour savoir !" aurait botté en touche la candidate. La crainte de voir Nicolas Sarkozy annoncer son soutien à Emmanuel Macron, juste avant le premier tour, est grande chez LR. "Ça nous ferait vraiment très mal", confie à franceinfo un cadre de LR.

En pleine forme. Après des informations de France Bleu évoquant un "coup de fatigue" de Yannick Jadot pour expliquer l'annulation d'un meeting à Toulouse, l'équipe du candidat tient à rassurer tout le monde. "Yannick Jadot est en pleine forme, comme vous l'avez vu sur TF1 et à l'AMF [l'Association des maires de France]", assure son entourage. Le candidat a privilégié en réalité l'émission sur C8 "Face à Baba", plutôt que son déplacement à Toulouse.

 Des promesses. En meeting près de Valenciennes (Nord), Fabien Roussel a promis le recrutement de 30 000 policiers et le doublement du budget de la Justice, et notamment celui du Parquet national financier. "Je veux une police et une justice qui puissent agir au plus près des citoyennes et des citoyens, qui répondent à leurs attentes, qui en aient les moyens", a déclaré le candidat communiste.

 En tête. Emmanuel Macron est toujours largement en tête des intentions de vote au premier tour, selon notre baromètre quotidien Ipsos-Sopra Steria. Selon ce sondage, le président sortant est crédité de 30% des intentions de vote, devant Marine Le Pen (15,5%) et Eric Zemmour (13%). Jean-Luc Mélenchon, en légère baisse, et Valérie Pécresse sont tous deux à 11%.