Présidentielle 2022 : Gérard Larcher "va un peu loin" en interrogeant la "légitimité" d'un président élu sans campagne, juge Jean-Luc Mélenchon
Le président LR du Sénat s'est interrogé sur le manque de légitimité du futur chef de l'Etat s'il n'y a pas de débats entre tous les candidats et de véritable campagne.
Ce qu'il faut savoir
"Gérard Larcher va un peu loin", a estimé Jean-Luc Mélenchon à propos des déclarations du président LR du Sénat sur le manque de légitimité du futur chef de l'Etat s'il n'y a pas de débats entre tous les candidats et de véritable campagne. "Je respecte Gérard Larcher. Il ne parle pas pour ne rien dire. Mais, je crois qu'il va un peu loin. En démocratie, la légitimité vient de l'élection. Celui ou celle qui sera élu sera légitime parce qu'il aura été élu", souligne le candidat LFI dans un entretien avec les lecteurs du Parisien publié samedi 19 mars. Suivez notre direct.
Le Printemps républicain rallie Emmanuel Macron. Le collectif Le Printemps républicain, qui entend porter un discours de gauche républicaine universaliste, a apporté son soutien à la candidature d'Emmanuel Macron à l'élection présidentielle. Le mouvement est fréquemment accusé d'identitarisme, alors que ses partisans s'en sont fréquemment pris à la gauche pour être, selon eux, trop conciliante avec l'islamisme.
Valérie Pécresse propose Leïla Slimani dans son gouvernement. Intervenant pour le journal télévisé de 13 heures de France 2 en duplex depuis Arradon (Morbihan), Valérie Pécresse a évoqué quelques noms de personnalités qu'elle imaginerait bien intégrer son gouvernement en cas de succès lors de l'élection présidentielle. La candidate de droite verrait ainsi l'ancien chef d'état-major des armées Pierre de Villiers devenir son ministre de la Défense, le judoka Teddy Riner prendre le portefeuille de la Jeunesse et l'autrice Leïla Slimani s'occuper de la Francophonie. Cette dernière lui a opposé une fin de non-recevoir.
Marine Le Pen en Bourgogne. La candidate RN Marine Le Pen est de son côté en déplacement dans le Centre et en Bourgogne, sur le thème de la ruralité et de la souveraineté alimentaire.
Philippe Poutou estime que "ce qui se passe" en Corse "est l'exemple à suivre". "Ce qui se passe en Corse, pour nous, c'est l'exemple à suivre", a déclaré Philippe Poutou, candidat du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) à la présidentielle, samedi sur franceinfo. Pour lui, "quand ça pète, c'est comme ça que le gouvernement tremble, c'est comme ça que le pouvoir se rend compte qu'il est allé trop loin".