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Vidéo Présidentielle 2022 : Emmanuel Macron prend "les Marseillais pour ce qu’ils ne sont pas", estime Patrick Kanner

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Présidentielle 2022 : Emmanuel Macron prend “les Marseillais pour ce qu’ils ne sont pas”, estime Patrick Kanner
Présidentielle 2022 : Emmanuel Macron prend “les Marseillais pour ce qu’ils ne sont pas”, estime Patrick Kanner Présidentielle 2022 : Emmanuel Macron prend “les Marseillais pour ce qu’ils ne sont pas”, estime Patrick Kanner (FRANCE 3)
Article rédigé par France 2 - F. Letellier
France Télévisions

Patrick Kanner, le président du groupe PS au Sénat, est l’invité de l’émission "Dimanche en politique" du dimanche 5 septembre. Il pousse Anne Hidalgo à se présenter à la présidentielle de 2022.

Patrick Kanner ne cache pas son soutien à Anne Hidalgo, maire de Paris. Le président du groupe PS au Sénat l’encourage à se présenter à l’élection présidentielle de 2022.

Sur le plateau de "Dimanche en politique", il évoque aussi la candidature d’Arnaud Montebourg qui était candidat à la primaire de gauche il y a cinq ans, pour représenter le PS. “Il est un candidat libre, il a des idées. C’est quelqu’un qui croit à la souveraineté nationale, très fortement, qui emprunte un peu à Jean-Luc Mélenchon, un peu à Xavier Bertrand, peut-être un peu à d’autres et qui se forge une autorité d’homme autonome par rapport aux partis politiques, estime Patrick Kanner. Ce dernier ne croit pas, cependant, que sous la Cinquième République, on puisse être élu sans la force d’un parti politique.

Et de rappeler que si Emmanuel Macron fait figure d’exception, il avait quand même créé son mouvement. “Est-ce que sa candidature est utile dans une gauche qui est déjà en confetti, permettez-moi d’en douter”, conclut Patrick Kanner à propos d’Arnaud Montebourg.

“La ficelle est un peu grosse

Lui s’est rangé derrière Anne Hidalgo, maire PS de Paris. En attendant qu’elle se déclare, il n’hésite pas à dire qu’Emmanuel Macron est, lui, déjà en campagne. Patrick Kanner trouve que “la ficelle est un peu grosse” quand le président vient “avec comme ça dans sa poche 1,5 milliard d’euros d’engagement [à propos du plan pour Marseille (Bouches-du-Rhône)] ]alors que nous sommes à quatre ou cinq mois utiles, encore, de gouvernance pour ce pays avant la campagne présidentielle. Je pense que c’est prendre les Marseillais pour ce qu’ils ne sont pas.

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