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Présidentielle : "Il faut évidemment faire cet appel aux maires à pouvoir parrainer tous les candidats", estime Stanislas Guerini

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Article rédigé par franceinfo
Radio France

Le député de Paris et délégué général de La République en Marche, qui a "invité" les élus LREM a parrainer le président, souhaite réfléchir à une réforme du système des parrainages.

"Il faut évidemment faire cet appel aux maires à pouvoir parrainer tous les candidats, même ceux dont ils ne partagent pas les idées", a estimé Stanislas Guerini, délégué général de La République en Marche, ce lundi sur franceinfo, alors que certains candidats peinent à réunir les 500 signatures indispensables pour pouvoir briguer l'Élysée. Dimanche, le maire LR de Nice, David Lisnard, a indiqué qu'il donnait son parrainage au candidat de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, et appelé "tous les élus qui peuvent parrainer" à "faire en sorte que l'ensemble des candidats représentatifs puissent concourir". Stanislas Guerini "assume" toutefois avoir "invité les élus qui soutiennent le président de la République à pouvoir lui apporter leur parrainage pour le moment où il ferait le choix d'être candidat".

"Dans le moment où nous nous parlons, ça serait un problème si un certain nombre de personnalités politiques qui représentent quelque chose dans les courants d'opinion, qui sont à plus de 10% dans les intentions de vote" étaient "empêchés", a reconnu le député parisien. Le président du Modem, François Bayrou, figure de la majorité présidentielle, a lancé un site proposant aux maires de parrainer les candidats pour la présidentielle, à condition que ces derniers "atteignent 10% dans les sondages".

"Je ne pense pas que c'était maintenant qu'il fallait changer les règles. On ne change pas les règles dix minutes avant le coup d'envoi."

Stanislas Guerini

à franceinfo

Selon lui, la question de la réforme du système des parrainages "se posera" et il ne faudra pas y répondre "en la décorellant de la question de la protection des élus et de la défense de la démocratie". À l'entendre, "ce sera une question très importante pour les prochaines années". En effet, "on voit bien que le contexte de violences sur les élus, de pressions, d'intimidations, de remise en cause de la démocratie, au fond, a des conséquences directes que l'on voit aujourd'hui sur la question des parrainages", a-t-il avancé.

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