Présidentielle : Sarkozy appelle à faire fi des "hésitations" et des "états d'âme" en votant Fillon

Nicolas Sarkozy donne un ultime coup de pouce à son ancien rival de la primaire à droite. Dans un message posté sur Facebook, vendredi 7 avril, l'ancien président de la République appelle au rassemblement derrière la candidature de François Fillon à l'élection présidentielle : "Il n'y a plus de place pour les hésitations ou les états d'âme", insiste-t-il dans une allusion implicite à la mise en examen de son ancien Premier ministre dans le cadre des emplois présumés fictifs de sa famille.

François Fillon est le seul parmi les candidats à avoir l'expérience qui lui permettra d'incarner et de réussir l'alternance dont la France a tant besoin.

Nicolas Sarkozy

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Fustigeant un quinquennat Hollande "marqué par l'échec économique, la perte d'autorité de l'Etat et l'affaiblissement de la France dans le monde", "nous avons besoin d'un plan de redressement puissant, cohérent et juste qui apporte des solutions au décrochage de la France et aux angoisses de millions de nos concitoyens", écrit l'ancien président, éliminé à l'issue du premier tour de la primaire de la droite.

Il fustige Macron et Le Pen sans les nommer

"A l'occasion du premier tour de l'élection présidentielle, chaque voix comptera", souligne Nicolas Sarkozy, qui évoque implicitement Emmanuel Macron et Marine Le Pen. "Tout doit être mis en œuvre pour éviter aux Français de n'avoir le choix au second tour qu'entre deux aventures sans issue : celle d'une nouvelle illusion portée par un candidat dont la responsabilité dans les échecs économiques de l'actuel quinquennat est clairement établie ; l'autre alimentée par l'irresponsabilité et la démagogie qui conduirait à des conséquences catastrophiques pour le niveau de vie des Français et pour l'avenir de l'Europe."

Prônant "le rassemblement au service d'une alternance franche et crédible", l'ancien président "appelle donc tous les Français à se mobiliser pour la victoire des idées de la droite républicaine et du centre, les seules en mesure de permettre le redressement de la France".