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Présidentielle : la Primaire populaire apporte son soutien à Jean-Luc Mélenchon aprÚs le retrait de Christiane Taubira

"L'Union populaire est le meilleur véhicule politique pour faire gagner nos idées à présidentielle", écrit le collectif citoyen de gauche.

Article rédigé par franceinfo
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Le logo de la Primaire populaire sur un militant, le 30 janvier 2022, Ă  Paris. (CORINNE SIMON / HANS LUCAS / AFP)

La Primaire populaire change de candidat. Le conseil d'administration de l'association 2022 ou Jamais, à l'origine de cette initiative, a choisi de soutenir et de faire campagne pour Jean-Luc Mélenchon au premier tour de l'élection présidentielle, selon un communiqué publié samedi 5 mars. Ce vote faire suite au retrait de Christiane Taubira, mercredi 2 mars, faute de parrainages suffisants. "L'Union populaire est le meilleur véhicule politique pour faire gagner nos idées à présidentielle", écrit ce collectif citoyen de gauche.

La Primaire populaire avait rassemblĂ© prĂšs de 400 000 Ă©lecteurs lors d'un vote d'investiture, fin janvier 2021. Ce scrutin, dont le rĂ©sultat n'Ă©tait pas reconnu par les principaux candidats de gauche retenus, avait placĂ© Christiane Taubira en tĂȘte, suivi de Yannick Jadot. C'est finalement lors d'un nouveau vote que le conseil d'administration de l'association 2022 ou Jamais a dĂ©cidĂ© de soutenir Jean-Luc MĂ©lenchon. Lequel est actuellement, Ă  gauche, le mieux placĂ© dans les sondages.

Une dĂ©cision paradoxale, puisque Jean-Luc MĂ©lenchon avait lui-mĂȘme refusĂ© de participer Ă  la Primaire populaire. Son parti, La France insoumise, avait mĂȘme dĂ©noncĂ© en janvier une "dĂ©marche insincĂšre" et des "pratiques dĂ©loyales" et avait demandĂ© fermement aux organisateurs de la Primaire populaire de ne plus impliquer leur candidat Jean-Luc MĂ©lenchon. "Il est temps que la campagne Ă©lectorale soit dĂ©barrassĂ©e de ces pratiques dĂ©loyales qui instrumentalisent les aspirations au rassemblement et fonctionnent depuis des semaines comme un harcĂšlement permanent contre la lĂ©gitimitĂ© des candidatures de gauche", avait tonné Manuel Bompard, le directeur de campagne de Jean-Luc MĂ©lenchon. 

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