Résultats présidentielle 2022 : les syndicats saluent la défaite de Marine Le Pen, mais s'inquiètent de sa poussée
L'Unsa, la FSU et Solidaires, par ailleurs, donnent rendez-vous le 1er mai pour un "moment central de contre-offensive des travailleuses et des travailleurs".
Les différents syndicats se sont félicités de la défaite de la candidate du Rassemblement national, Marine Le Pen, au second tour de la présidentielle, dimanche 24 avril, tout en s'inquiétant de sa poussée à plus de 40%. "Le pire a été évité aujourd'hui. Mais près de 42% des votes pour l'extrême droite font que rien ne pourra et ne devra être comme avant", a notamment tweeté le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger.
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Le pire a été évité aujourd’hui . Mais près de 42 % des votes pour l extrême droite font que rien ne pourra et ne devra être comme avant. #justicesociale #transitionecologique #democratie @CFDT @PouvoirDeVivre
— Laurent Berger (@CfdtBerger) April 24, 2022
"La République est sauve. Et combattre pour la justice sociale dans un cadre démocratique reste possible. Mais un vote pour la République qui n'est majoritaire que chez les plus anciens et plus favorisés doit interroger tous les démocrates", a écrit de son côté Laurent Escure (Unsa). Pour Solidaires, "le renforcement électoral et militant de l'extrême droite est lié aux politiques antisociales menées par les gouvernements successifs".
La République est sauve. Et combattre pour la justice sociale dans un cadre démocratique reste possible. Mais un vote pour la République qui n’est majoritaire que chez les plus anciens et plus favorisés doit interroger tous les démocrates.
— Laurent Escure (@LaurentEscure) April 24, 2022
Rdv le 1er mai avec l’@UNSA_officiel
"Ce sont les politiques libérales, leur captation de toutes les richesses produites et leur lot d'individualisation et de dégradation des conditions de vie qui favorisent cette progression", a renchéri la FSU dans un autre communiqué. L'Unsa, la FSU et Solidaires donnent rendez-vous le 1er mai, qui devra être, selon Solidaires, "un moment central de contre-offensive des travailleuses et des travailleurs".
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