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Vidéo Présidentielle : la campagne d'Anne Hidalgo coûtera moins que celle de Benoît Hamon, assure Olivier Faure

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Article rédigé par franceinfo
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Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, explique vouloir "tirer une leçon" de l'élection présidentielle de 2017 où le Parti socialiste avait dépensé plus de 15 millions d'euros.

"Ce n'est pas l'argent qui fait le résultat", a déclaré Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, ce jeudi sur franceinfo, après avoir indiqué que la campagne pour l'élection présidentielle de 2022 d'Anne Hidalgo coûtera "moins" que la campagne de Benoît Hamon en 2017. "On peut faire 16 millions de dépenses et faire 6%", a-t-il ajouté en référence aux résultats du candidat du PS à la dernière présidentielle. 

>> Restrictions sanitaires, crise des migrants, campagne d'Anne Hidalgo... Le "8h30 franceinfo" d'Olivier Faure 

Selon la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), Benoît Hamon avait dépensé précisément 15,220 millions d'euros, soit le deuxième montant derrière Emmanuel Macron, candidat le plus dépensier avec 16,698 millions d'euros.

Le premier secrétaire du Parti socialiste s'est justifié par le fait de vouloir "tirer une leçon" de cette élection. "Il y a même eu une campagne, bien plus chère, qui a dépassé les plafonds autorisés, celle de Bygmalion avec l'UMP [devenu LR]", a-t-il indiqué, estimant que "ni l'une, ni l'autre n'a été une campagne gagnante".

"Pas de plan B" à Anne Hidalgo

Olivier Faure a rejeté l'accusation selon laquelle il chercherait à faire une campagne présidentielle 2022  "low-cost". "Il n'y a pas de plan B" à Anne Hidalgo, a-t-il assuré. "L'évidence c'est que nous sommes liés non pas par un pacte politique mais par le fait que nous partageons des convictions et que nous voulons les défendre ensemble dans cette élection présidentielle", a-t-il poursuivi.

Olivier Faure a par ailleurs appelé "les classes populaires, les classes moyennes et celles et ceux qui aujourd'hui cherchent un débouché politique à leurs revendications" à rejoindre la campagne d'Anne Hidalgo.

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