Restrictions sanitaires, crise des migrants, campagne d'Anne Hidalgo... Le "8h30 franceinfo" d'Olivier Faure
Le premier secrétaire du Parti socialiste était l'invité du "8h30 franceinfo", jeudi 25 novembre.
Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, était l'invité du "8h30 franceinfo", jeudi 25 novembre. Les dernières mesures du gouvernement pour tenter d'enrayer la cinquième vague de l'épidémie de Covid-19, le naufrage d'un bateau de migrants au large de Calais, la campagne d'Anne Hidalgo qui peine à démarrer... Il répondait aux questions de Marc Fauvelle et Salhia Brakhlia.
Pour un pass vaccinal mais aussi pour la gratuité des tests
Le premier secrétaire du Parti socialiste se dit sur franceinfo pour le pass vaccinal et pour la gratuité des tests pour les non-vaccinés. "Quand vous avez quelqu'un qui n'est pas vacciné, qui ne se teste pas" parce que le test coûte 25 euros, "et qui donc est potentiellement contagieux pour tout son entourage, potentiellement, c'est une bombe humaine". Il se dit également favorable à l'élargissement de la dose de rappel vaccinal pour tous.
Un manque de "voies légales" pour les migrants
En réaction au naufrage d'un bateau qui a fait 27 morts mercredi, Olivier Faure regrette le manque de "voies légales" pour les migrants. Il souhaite permettre "à ces gens de postuler à l'asile dans des conditions humaines et acceptables, au lieu de les bloquer ou de les laisser partir dans des conditions innommables avec des risques incroyables". Olivier Faure appelle à ne pas se tromper de combat, et se dit "favorable à l’idée de lutter contre les passeurs, ces gens qui font commerce de la détresse humaine".
Présidentielle 2022 : moins de dépenses de campagne qu'en 2017
"Ce n'est pas l'argent qui fait le résultat", a déclaré Olivier Faure à propos de la campagne d'Anne Hidalgo pour l'élection présidentielle de 2022. Il indique qu'elle coûtera "moins" que les 16 millions de la campagne de Benoit Hamon en 2017. Olivier Faure a cependant rejeté l'accusation selon laquelle il chercherait à faire une campagne "low-cost". "Il n'y a pas de plan B" à Anne Hidalgo, a-t-il assuré. "L'évidence c'est que nous sommes liés non pas par un pacte politique, mais par le fait que nous partageons des convictions et que nous voulons les défendre ensemble dans cette élection présidentielle."
Retrouvez l'intégralité du "8h30 franceinfo" du jeudi 25 novembre :
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