: Vidéo Présidentielle: Marine Le Pen a besoin de six millions d'euros supplémentaires
Marine Le Pen, candidate FN à la présidentielle, a affirmé mardi qu'il lui manquait encore six millions d'euros pour financer sa campagne, malgré le prêt d'un même montant du microparti de son père, dénonçant un "combat" des banques contre elle.
Marine Le Pen, candidate du Front national à la présidentielle, a affirmé, mardi 3 janvier, qu'il lui manquait encore six millions d'euros pour financer sa campagne, malgré le prêt d'un même montant du microparti de son père. Des difficultés financières qu'elle justifie par "un combat" des banques contre son parti.
"Si un parti politique est pauvre - c'est le cas du nôtre -, si les banques, pour des raisons qui restent très mystérieuses, refusent de prêter à la campagne présidentielle de Marine le Pen, alors même qu'elles n'ont aucun risque - nous sommes sûrs d'avoir les 5% et les parrainages d'élus -, on voit bien qu'il y a un acte politique derrière tout ça", a-t-elle déclaré sur BFMTV-RMC.
"Un vrai problème démocratique"
Marine Le Pen figure actuellement autour de 25% au premier tour dans les sondages d'intention de vote pour la présidentielle. Contrairement aux scrutins de 2007 ou 2012, l'important volant d'élus acquis depuis la dernière présidentielle devrait lui permettre d'obtenir sans difficulté les 500 parrainages nécessaires pour se présenter au premier tour de la présidentielle.
"Que (les banques) prennent le pouvoir au point d'agir pour contrer une élection aussi importante que la présidentielle, ça pose un vrai problème démocratique", a poursuivi Marine Le Pen, qui s'est dite "combattue par les banques" françaises. "J'ai sollicité des banques européennes, anglaises, américaines, russes bien sûr, etc... La première qui me dit oui, j'accepterai", a-t-elle indiqué.
Le FN, deux de ses dirigeants et plusieurs très proches de Marine Le Pen sont par ailleurs renvoyés en procès pour des soupçons d'escroquerie aux frais de l'Etat notamment lors des campagnes présidentielle et législatives 2012. Une "persécution profondément injuste" selon Marine Le Pen.
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