: Vidéo Résultats des élections régionales en Paca : la liste d'union de la gauche se maintiendra au second tour, annonce Jean-Laurent Félizia
La liste d'union de la gauche en Paca a recueilli 15% des suffrages lors du premier tour des élections régionales, derrière Thierry Mariani pour le Rassemblement national (35,5%) et le président sortant de la région Paca, Renaud Muselier (33%).
"Nous continuerons à faire campagne, pour nos idées, nos valeurs, pour notre projet." Jean-Laurent Félizia, candidat du Rassemblement écologique et social, la liste d'union de la gauche en Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca), a annoncé qu'elle se maintiendrait au second tour des élections régionales face aux listes Rassemblement national et Les Républicains, dimanche 20 juin dans la soirée.
La liste d'union de la gauche de Jean-Laurent Félizia a recueilli 15% des suffrages lors du premier tour du scrutin, derrière Thierry Mariani pour le Rassemblement national (35,5%) et le président sortant de la région Paca, Renaud Muselier (33%). "Nous avons eu un débat collectif et nous avons décidé, si les résultats définitifs confirment les tendances, de maintenir la voix de la gauche et de l'écologie au second tour de cette élection", a annoncé Jean-Laurent Félizia, conseiller municipal du Lavandou (Var).
En 2015, la liste de gauche menée dans la région par Christophe Castaner, alors au Parti socialiste, s'était retirée pour faire barrage à l'extrême droite. "On nous imposait le récit d'une gauche en voie de disparition. Nous avons rétabli ensemble, une voix de la gauche, de l'écologie dans cette région", a défendu Jean-Laurent Félizia. "Les citoyens de gauche attendent autre chose que l'effacement de leurs valeurs, de leurs idées, comme ils l'ont vécu depuis 2015."
Cette décision a fait réagir au sein d'Europe Ecologie les Verts (EELV). "Pour ma part, je ne soutiens pas cette décision, il y a un risque en Paca" de victoire du RN, a déclaré sur BFMTV l'eurodéputé Yannick Jadot, tout en expliquant que cette décision revient aux leaders locaux. "Cela ne me convient pas du tout. Il y a un vrai risque du RN et c'est une question de dignité dans ces cas-là, de se retirer", a regretté le maire EELV de Grenoble, Eric Piolle, sur France 3.
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