Sénatoriales 2017 : revivez le vote
Députés, sénateurs, conseillers régionaux et départementaux, élus municipaux... Au total, plus de 76 000 grands électeurs étaient appelés à renouveler 171 des 348 sièges que compte le palais du Luxembourg.
Ce qu'il faut savoir
Une grosse déconvenue. Alors qu'il comptait 29 sénateurs, le groupe macroniste au Sénat devrait en compter un peu moins à l'issue des élections sénatoriales, dimanche 24 septembre. Avant d'éventuels ralliements, La République en marche ne compte plus que 24 fauteuils. Franceinfo vous résume ce qu'il faut retenir des résultats.
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Grosse déception pour le parti d'Emmanuel Macron. La défaite de La République en marche est d'autant plus cinglante que le parti du chef de l'Etat espérait initialement avoir au moins 50 à 60 sénateurs à l'issue du scrutin. L'absence de vague macroniste s'explique d'abord par l'absence de relais locaux pour le jeune mouvement LREM, mais aussi par le début de grogne de certains élus face aux récentes décisions de l'exécutif relatives à la diminution des crédits alloués aux collectivités, la réduction du nombre de contrats aidés, ou encore la suppression de la taxe d'habitation.
La droite renforce sa majorité. A droite, les Républicains et leurs alliés, eux, se félicitent de leur victoire : avec 171 élus, contre 142 avant le scrutin de dimanche, ils renforcent leur domination sur la Haute Assemblée. "Belle victoire des Républicains, échec cinglant de La République en marche", s'est réjoui dimanche soir l'ancien ministre Eric Woerth. Le 2 octobre, le président sortant, Gérard Larcher, devrait logiquement être réélu au "plateau".
La gauche sauve les meubles. Les socialistes limitent la casse, mais perdent quand même une petite poignée d'élus. Alors qu'ils avaient 86 sièges, ils devraient désormais avoir 69 élus au palais du Luxembourg. Quant aux communistes, ils devraient garder, selon leur décompte, suffisamment de sénateurs – au moins dix – pour maintenir leur groupe parlementaire.
Le FN ne progresse pas. Alors qu'il avait envoyé deux élus au palais du Luxembourg en 2014, le Front national n'a cette fois gagné aucun nouveau siège lors de cette élection. Mais sa présidente, Marine Le Pen, assure que son parti a enregistré "une vraie progression en voix dans de nombreux départements".