Interview d'Emmanuel Macron : Bruno Retailleau s'est demandé s'il avait "choisi cette date pour ne pas qu'on parle des sénatoriales et du mauvais résultat de Renaissance"

Le président du groupe Les Républicains au Sénat, Bruno Retailleau a réagi, ce dimanche sur franceinfo, après l'interview du président de la République au 20h de France 2 et TF1.
Article rédigé par franceinfo
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Le patron des sénateurs LR, Bruno Retailleau, en septembre 2022, à Matignon. (EMMANUEL DUNAND / AFP)

"Ce soir il n'a pas été bon, il n'a pas été fluide. On se demandait pourquoi il venait nous parler. J'ai même imaginé qu'il avait choisi cette date pour ne pas qu'on parle des élections sénatoriales et du mauvais résultat que son parti a enregistré", a réagi dimanche 24 septembre sur franceinfo Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat, après l'interview d'Emmanuel Macron dans les 20h de France 2 et TF1 et les résultats des élections sénatoriales dominées par la droite et marquées par le retour du RN avec trois élus.

"La majorité sénatoriale de droite et du centre est confortée et au sein de cette majorité mon groupe est de très loin le premier groupe majoritaire. Les grands électeurs récompensent le travail qui a été fait au Sénat."

Bruno Retailleau

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Lors de son interview dans les 20h de TF1 et France 2, Emmanuel Macron a déclaré que "s'il y avait du travail il fallait que ce soit d'abord les Français qui puissent occuper ces postes. Je constate que cela bouge" en matière d'immigration, mais "avec Emmanuel Macron on ne sait jamais si c'est du lard ou du cochon", a déclaré Bruno Retailleau.

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Emmanuel Macron a également évoqué les prix du carburant, avec une vente à prix coûtant et une aide pour les travailleurs les plus modestes. "Il est à court d'imagination", a estimé Bruno Retailleau. "On voit bien que ça patauge. Compter sur la bonne volonté des distributeurs ne rapportera pas grand-chose aux Français." Pour le président du groupe LR au Sénat "seules des aides ciblées peuvent faire en sorte qu'on aide nos compatriotes. Aujourd'hui, le quoi qu'il en coûte et les chèques à gogo c'est terminé. C'est une bombe à retardement."

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