L'enquête continue à Millas après la collision mortelle entre un TER et un bus scolaire
L'enquête pour comprendre ce qu'il s'est passé sur le passage à niveau de Millas (Pyrénées Orientales) se poursuit. Le procureur de la République de Marseille est attendu sur place après avoir déclaré que les barrières étaient restées fermées.
Les derniers débris de l'autocar sont enlevés ce matin, comme les sièges chargés dans un camion benne. Sur la voie, le train est toujours là à disposition des enquêteurs. Leurs constatations seront essentielles pour expliquer la collision mortelle.
Les techniciens de la gendarmerie ont pu fixer la scène de l'accident. "Celle ci a été modélisée par scanner en 3D grâce au matériel dont dispose la gendarmerie. Les Investigation porteront dans un premier lieu sur le bus scolaire puis sur le train dont la bande graphique est entre les mains des enquêteurs", a expliqué Xavier Tarabeux, procureur de la République de Marseille, lors d'une conférence de presse vendredi 15 décembre.
De nouvelles investigations spécifiques vont avoir lieux sur les dispositifs du passage à niveau comme la signalisation lumineuse et les commandes électriques de ces barrières. Ont-elles correctement fonctionné ?
Des pannes régulières ?
Plusieurs riverains de cette ligne ferroviaire évoquent des petits dysfonctionnement récurrent au passage à niveau : "Le passage à niveau était fermé et rien ne clignotait il n'y avait pas de sonnerie et pas de train et les deux barrières sont restées fermées. C'était une anomalie", explique un habitant de Millas. Les barrières du passage à niveau étaient-elles ou non baissées au passage du train ? Depuis vendredi 15 décembre la conductrice du bus et la SNCF se renvoient dos à dos sur ce point crucial de l'enquête.
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