Crash A320 : le difficile travail d'enquête sur les lieux du drame
L'enquête se poursuit au coeur de la montagne samedi 28 mars. Une enquête qui pour le moment reste encore qualifiée d'homicide involontaire. Une cinquantaine de personnes se relaient sur la zone de recherche.
Samedi 28 mars, les hélicoptères ont contiuné de circuler au dessus de la zone du crash de l'A320 de la Germanwings. De nombreux allers-retours entre Seyne-les-Alpes et les lieux du drame. Les pilotes sont encore indispensables aux recherches car il est difficile d’accéder à la zone par la route.
"C'est un travail de fourmi tant au niveau du personnel sur place que pour nous", commente l'adjudant David Hutault, pilote de la gendarmerie, au micro de France 2. Au sol, cela fait maintenant quatre jours que les enquêteurs collectent et répertorient le maximum d'éléments. Bijou, tissu, ou encore cheveux, tout ce qui peut permettre d'identifier les 150 victimes du crash.
Un laboratoire mobile
Tous les éléments sont rassemblés dans un laboratoire mobile installé sur la commune. Sous les tentes de ce laboratoire improvisé, une cinquantaine de médecins, de dentistes et de légistes travaillent en continu. Dans ce processus d’identification, l'ADN sera primordial. Les familles des victimes ont déjà été soumises à des prélèvements de salive. Les enquêteurs disposent de 400 à 600 éléments qui devraient être analysés dans un centre spécialisé.
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