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Crash dans les Alpes : "78 ADN distincts" ont été "isolés" sur les lieux

Ces ADN devront être comparés à ceux des familles des victimes pour identification.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Les secouristes et les gendarmes se recueillent devant le mémorial pour les victimes du crash de l'A320, le 28 mars 2015 au Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). (JEFF PACHOUD / AFP)

L'identification des 150 victimes du crash de l'A320 avance. Le procureur de Marseille (Bouches-du-Rhône), Brice Robin, a annoncé dimanche 29 mars que "78 ADN distincts" avaient été "isolés" sur les lieux du crash de l'avion de Germanwings, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Ces ADN devront être comparés à ceux des familles des victimes pour identification.

Depuis la catastrophe mardi, les enquêteurs s'efforcent de collecter un maximum d'éléments permettant l'identification des corps, mais la tâche est ardue, compte tenu de l'état des prélèvements et du terrain très accidenté. Dans le laboratoire de Seyne, une cinquantaine de médecins légistes, de dentistes légistes et de policiers sont mobilisés pour "rendre les corps des victimes à leurs proches le plus tôt possible", avait indiqué vendredi à l'AFP Patrick Touron, directeur-adjoint de l'institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale.

Un chemin d'accès pour 4x4

En de pareilles circonstances et "étant donné la dégradation des corps", tout élément peut être utile: empreintes digitales, bijoux et éléments d'identité retrouvés sur les lieux, empreintes dentaires, avait-il expliqué. "Il faut savoir que dans les catastrophes, traditionnellement, 90% des identifications se font par le dentaire", mais surtout, dans le cas précis du crash de l'A320 de Germanwings, par l'ADN.

Dimanche, le procureur de Marseille a également précisé qu'un chemin d'accès, accessible pour des véhicules tout-terrain, est en cours d'aménagement pour rejoindre le lieu du crash. Il pourrait être terminé d'ici lundi soir. Cet accès permettra notamment l'évacuation de grosses pièces de carlingue, difficiles à hélitreuiller.

Jusqu'à présent, les enquêteurs descendent sur la zone chaque jour par hélitreuillage, au moyen d'hélicoptères partant de l'aérodrome de Seyne-les-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence), à une dizaine de kilomètres du site, ce qui donne lieu à une soixantaine de rotations quotidiennes. Les restes humains sont également hélitreuillés jusqu'à Seyne-les-Alpes.

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