Crash de l'A320 : Comment sont suivis les pilotes de ligne ?
Après le crash volontaire d'un A320 dans les Alpes le 24 mars, le suivi médical et psychologique des pilotes de ligne est remis en cause.
Si Andreas Lubitz a pu voler alors qu'il était en arrêt maladie et sujet à des problèmes psychologiques, les conditions requises pour exercer le poste de pilote sont normalement strictes.
Du moins concernant la condition physique qui doit être optimale. C'est au centre d'expertise médicale du personnel navigant que les pilotes français subissent une fois par an pendant une demi-journée une série de tests physiques pour vérifier leur vue, leur ouïe, et leur santé cardio-vasculaire.
Cependant, il n'existe pas d'examen obligatoire chez un psychologue "Il est parfaitement possible que quelqu'un qui est reconnu sain et apte le jour J, quelques mois plus tard ait des problèmes tels, que cela puisse le conduire à s'ôter la vie", explique le commandant Pierre Magisson, pilotes de ligne à Air France.
Le copilote de l'A320 ne montrait pas de signes extérieurs de dépression
Le médecin va faire le bilan de santé physique et devoir déterminer en quelques minutes les éventuelles difficultés personnelles : la situation amoureuse ou familiale, l'intégration au sein de la compagnie... Andreas Lubitz n'a donc pas reçu d'examens assez profonds pour déterminer une éventuelle faiblesse psychologique.
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