Crash de l'A320 : la thèse du suicide du copilote privilégiée
Le copilote a volontairement bloqué la porte du cockpit pour empêcher que le commandant de bord ne revienne dans la cabine.
L'annonce a fait l'effet d'un choc. L'une des boîtes noires de l'A320 révèle que le copilote a volontairement programmé la descente de l'appareil, entraînant le crash de l'appareil. Un peu plus tôt, il avait bloqué la porte du cockpit, empêchant le commandant de bord de revenir dans la cabine.
Deux jours après le crash, la thèse du suicide est donc privilégiée, même si "un certain nombre de questions restent ouvertes", souligne Erick Derivry, président du Syndicat national des pilotes de ligne, sur le plateau de France 2. L'expert se demande notamment comment "cet enregistreur de voix a pu enregistrer une respiration dans un avion qui vole à 320 nœuds, qui est relativement bruyant [...]. Comment peut-on dire que le pilote respirait normalement ?"
"C'est impensable"
Un tel scénario reste néanmoins rarissime. "Parfois, on a, dans des équipages, des gens qui sont un peu particuliers, mais arriver à ce stade, c'est-à-dire une personne qui va prendre la décision personnelle de se suicider, si c'est le cas, en emmenant avec lui 149 personnes, c'est impensable", rapporte Jean Serrat, ancien commandant de bord.
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