Passages à niveau : la colère après l'accident de Bonneville-sur-Touques
Jeudi 2 novembre, trois personnes ont trouvé la mort sur un passage à niveau non protégé à Bonneville-sur-Touques (Calvados); leur véhicule a été percuté par le train express régional à destination de Deauville.
L'accident a eu lieu en plein jour sur ce passage à niveau signalé, mais non protégé de Bonneville-sur-Touques (Calvados). Vers 16h, jeudi 2 novembre, un TER roule vers Deauville. Au passage à niveau, une voiture s'engage. Le choc est brutal. Les occupants du véhicule, deux adultes et un enfant, sont tués sur le coup. Toute la soirée, les enquêteurs ont inspecté les lieux de l'incident. Le passage à niveau était signalé. Selon la SNCF, l'endroit n'était pas particulièrement dangereux.
"Je pense que ce passage à niveau-là aurait dû être supprimé"
Selon Cédric Patenay, directeur de crise chez SNCF Normandie, "c'est un passage à niveau qui n'est pas répertorié à risque. Donc après, l'enquête qui est menée va nous permettre d'identifier les circonstances de l'accident." Problème : un accident avait déjà eu lieu ici même il y a 15 ans. Ce vendredi 3 novembre, la maire du village, Florence Cothier, ne cache pas son incompréhension : "Il y a eu une enquête de la SNCF. Ils ont estimé que ce passage ne devait pas être protégé. Je pense que ce passage à niveau-là aurait dû être supprimé". En France, il existe 15 000 passages à niveau. 60% d'entre eux sont protégés par des barrières. Pour les autres, la SNCF évoque un programme de sécurisation en cours.
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