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Violences après la mort de Nahel : "On a été abandonnés", dénonce la maire-adjointe de Marseille Samia Ghali

La cité phocéenne a été l’une des agglomérations les plus touchées vendredi par les violences urbaines provoquées mardi par la mort de Nahel mardi à Nanterre, tué par un tir de policier.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Temps de lecture : 2min
  (LUDOVIC MARIN / POOL)

"Un cambriolage grandeur nature", dénonce samedi 1er juillet Samia Ghali, maire-adjointe de Marseille après la nuit d'émeutes qui a embrasé la cité phocéenne en réaction à la mort mardi de Nahel à Nanterre.

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De "nombreux magasins ont été pillés", un supermarché hard discount dans le 14e arrondissement de la ville a été incendié et une armurerie a également été prise pour cible par les émeutiers. 95 personnes ont été interpellées dans la nuit de vendredi à samedi, selon le dernier bilan communiqué par la préfecture de police des Bouches-du-Rhône. 31 policiers ont été légèrement blessés. 

"Il n'y avait personne !"

"Pour moi, ce n’est pas de manifestation, ça, c'est clair. Venir piller, cambrioler, casser, brûler sont des choses qui sont inacceptables", condamne l’élue en colère. "Ils l'ont fait pourquoi ? Parce qu'il n'y avait personne ! On a été abandonné, on a été livrés à nous-mêmes", dénonce Samia Ghali sur franceinfo.

"Six-sept heures avant, on savait quand, comment et à quelle heure ils allaient intervenir dans tel magasin, dans telle surface. Pour autant, malheureusement, on a une police qui n'était pas assez en force pour pouvoir arrêter."

Samia Ghali, maire-adjointe de Marseille

à franceinfo

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Une unité de CRS est arrivée en renfort dans la nuit, conformément aux annonces du ministre de l'Intérieur, assure cependant la préfecture de police. Des renforts de gendarmerie ont également été déployés à Marseille, en appui des policiers. La nuit précédente, 56 personnes avaient été interpellées et 28 policiers avaient été blessés.

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