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Violences urbaines : encore une nuit agitée mais des violences en baisse

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Violences urbaines : encore une nuit agitée mais des violences en baisse
Violences urbaines : encore une nuit agitée mais des violences en baisse Violences urbaines : encore une nuit agitée mais des violences en baisse (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - C. Barbier, T. Cuny, O. Martin, E. Cornet, A. Hanquet, C. Theophilos
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Le dispositif renforcé de sécurité est maintenu sur tout le territoire, à savoir 45 000 hommes mobilisés par les forces de l’ordre. Selon le ministère de l’Intérieur, une accalmie semble se dessiner mais la prudence reste de mise.

À Marseille (Bouches-du-Rhône), Lille (Nord) ou Paris, la nuit a encore été marquée par la violence mais de plus faible intensité. En cinq jours, la stratégie des forces de l’ordre a évolué. Les policiers vont désormais au contact des émeutiers pour mettre fin aux pillages. Le dispositif de sécurité renforcé dans plusieurs grandes villes de France semble avoir dissuadé les casseurs de se regrouper. Blindés, hélicoptères et forces d’élite du RAID, du GIGN et de la CRS 8 ont notamment été déployés à certains endroits.

Plusieurs appels au calme

"Cette baisse d’intensité, elle est très clairement due au dispositif que nous a demandé de déployer le ministre de l’Intérieur, qui a consisté à renforcer significativement notre présence et surtout dans une posture qui se veut plus offensive" a déclaré Laurent Nunez, préfet de police de Paris. Samedi soir, 719 personnes ont été interpellées, contre 1 311 la veille. Au lendemain de l’inhumation de son petit-fils, la grand-mère de Nahel appelle au calme dans un message : "Qu'ils ne cassent pas les vitrines, qu’ils ne cassent pas les écoles, pas les bus. Arrêtez ! Ce sont des mamans qui prennent les bus."

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