Violences urbaines : les services publics pris pour cible
Face aux violences, des barbelés ont été installés pour protéger la mairie de L'Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne). Dans certaines villes, des maires ont dû défendre leurs bâtiments. Durant la troisième nuit d'émeutes, les symboles de l'État ont été les premières cibles : 34 mairies ont été attaquées. À Drancy (Seine-Saint-Denis), le portrait d'Emmanuel Macron a été emporté après une mise à sac.
Des dégâts partout en France
La maison de quartier de Troyes (Aube) a été incendiée. "Pourquoi ils ont fait ça, je ne comprends pas. Là c'est trop", déplore une ancienne employée désemparée et choquée. Les symboles de l'État sont visés, tournés en dérision. Certains ont réussi à s'emparer de tenues de police pour narguer les forces de l'ordre. Les locaux de police municipale de petites communes ont aussi été brûlés. À Marseille (Bouches-du-Rhône), deux policiers ont été gravement blessés après avoir été reconnus en dehors de leurs heures de service. Au total, plus de 200 bâtiments publics ont été touchés : des écoles, mais aussi un centre de dépôt RATP attaqué au cocktail molotov.
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