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Violences urbaines : "Y a-t-il une solution ? Je ne sais pas, je ne sais plus", se désespère Jean-Paul Fauconnet, maire LR de Rosny-sous-Bois

Adjoint en 2005, Jean-Paul Fauconnet avait mis des mesures de prévention en place après les émeutes. Des efforts réduits à néant après les pillages qui se sont produits vendredi dans sa ville.
Article rédigé par franceinfo
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Le centre commercial Rosny 2 (Seine-Saint-Denis) a été pillé vendredi 30 juin. (BERTRAND GUAY / AFP)

"Quand on voit se déchaînement de haine irrationnelle, j'essaie de la comprendre, j'ai un peu de mal. Y a-t-il une solution ? Je ne sais pas, je ne sais plus", a déclaré samedi 1er juillet sur franceinfo Jean-Paul Fauconnet, maire LR de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), alors que le centre commercial Rosny 2 a été pillé vendredi après-midi et qu'une nouvelle nuit de violence a eu lieu après la mort de Nahel.

>> Quatrième nuit de violences après la mort de Nahel - Suivez notre direct

"J'ai vécu 2005 en tant que maire adjoint, se souvient Jean-Paul Fauconnet. Avec le maire de l'époque nous avons mis en place un certain nombre de structures. On me dit que les anciens poussent les jeunes en leur disant de faire aussi bien qu'eux, même mieux, qu'en 2005. On en arrive à être désespéré et à se dire que tout ce que nous avons mis en place comme mesures de prévention, de centres sociaux, n'a pas de but."

Jean-Paul Fauconnet a insisté sur le fait qu'il "ne vise pas tous les jeunes parce que tous ne réagissent pas comme ça. Mais là, il y a un déferlement qui nous dépasse". Emmanuel Macron a lancé un appel à la responsabilité des parents. "C'est important parce que c'est aussi aux parents de prendre leur responsabilité. Quand on nous dit que ce sont des jeunes qui ont entre 13 et 18 ans, cela fait froid dans le dos."

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