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Meurtre de Sophie Le Tan : l'enquête sur une disparition en 1987 rouverte avec des "charges nouvelles"

Mis en examen pour l'assassinat de l'étudiante Strasbourgeoise Sophie Le Tan, Jean-Marc Reiser, 59 ans, a été acquitté en 2001 pour ce meurtre.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 2min
Des clichés de Sopihe Le Tan photographiés le 20 septembre 2018 (FREDERICK FLORIN / AFP)

Le parquet de Strasbourg a annoncé lundi 3 février avoir demandé la "rouverture" des investigations dans la disparition en 1987 de Françoise Hohmann, un dossier dans lequel Jean-Marc Reiser, principal suspect dans le meurtre de Sophie Le Tan, avait été acquitté faute de preuves.

"Deux juges d'instruction sont (...) saisis contre X du chef de séquestration arbitraire criminelle" de la jeune femme et "d'une seconde information judiciaire" pour "recel de cadavre", a indiqué dans un communiqué la procureure de la République de Strasbourg, Yolande Renzi, évoquant des "charges nouvelles".

"De très étranges similitudes"

Mis en examen pour l'assassinat de l'étudiante Strasbourgeoise Sophie Le Tan, Jean-Marc Reiser, 59 ans, avait été acquitté en 2001 par la cour d'assises du Bas-Rhin pour le meurtre de Françoise Hohmann, une représentante de commerce disparue en 1987 alors qu'elle avait 23 ans et dont le corps n'a jamais été retrouvé.

L'avocat de la famille de Françoise Hohmann, Me Thierry Moser, avait indiqué en décembre avoir demandé la réouverture de l'information judiciaire pour séquestration et avoir déposé une plainte pour recel de cadavre.

"La procédure 'Sophie Le Tan'", dont le corps a été retrouvé en octobre dans une forêt, "présente de très étranges similitudes avec la procédure Hohmann", ainsi qu'avec des viols pour lesquels Jean-Marc Reiser avait ensuite été condamné en 2003, avait considéré Me Thierry Moser.

"Dans la perspective d'apporter des réponses [à ces] interrogations", Yolande Renzi a indiqué dans son communiqué avoir demandé vendredi la "réouverture sur charges nouvelles de l'information clôturée par un non-lieu en 1992".

Ce nouvel acte judiciaire dans ce dossier vieux de 33 ans n'affecte en rien l'acquittement de Jean-Marc Reiser en 2001, qui est "définitif", a insisté Yolande Renzi.

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