Wikileaks : le lanceur d'alerte Julian Assange retrouve sa liberté

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Wikileaks : le lanceur d'alerte Julian Assange retrouve sa liberté
Article rédigé par franceinfo - C. Guttin, V. Lerouge, A. Filippi, T. Manisier
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Julian Assange encourrait 175 ans de prison aux États-Unis pour avoir publié plus de 700 000 documents confidentiels américains. Le fondateur australien de Wikileaks a finalement trouvé un accord de plaider coupable avec la justice américaine.

Julian Assange retrouve sa liberté. Un avion le menait vers le territoire américain, mardi 25 juin, où il sera jugé. Le fondateur de Wikileaks est relâché après 1 901 jours de prison et 14 ans d'une saga judiciaire hors normes. C'est l'épilogue d'une longue bataille pour sa famille et ses proches. Une liberté acquise grâce à un accord de plaider coupable avec la justice américaine. L'Australien encourrait 175 ans de prison aux États-Unis pour avoir rendu publics plus de 700 000 documents confidentiels sur les activités militaires et diplomatiques américaines.

Des soutiens dans le monde entier

Réfugié dans l'ambassade d'Équateur à Londres pendant sept ans, puis incarcéré au Royaume-Uni en 2019, Julian Assange avait obtenu des soutiens dans le monde entier. Son pays se félicite aujourd'hui de sa libération. Il doit comparaître mercredi 26 juin devant un tribunal fédéral des îles Mariannes, un territoire américain du Pacifique. Il devrait être condamné à 62 mois de prison, peine déjà purgée en détention provisoire.

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