De nombreuses figures du PS et de strauss-khaniens se sont rejouis lundi soir de l'abandon des poursuites contre DSK
Martine Aubry, candidate à la primaire socialiste, s'est dite lundi "très heureuse de la nouvelle qu'a annoncée le procureur", a-t-elle ajouté.
La maire de Lille a souligné qu'elle pensait "avec énormément d'affection à Dominique et Anne (Sinclair)".
Jean-Marc Ayrault, président du groupe PS à l'Assemblée, s'est "réjoui de la décision de la justice américaine en faveur de Dominique Straus- Kahn. Elle s'impose à tous et doit être respectée (...). Aujourd'hui Dominique-Strauss Kahn est libre d'exprimer sa vérité et de choisir sa vie. (...) Nous lui disons simplement que son expérience et ses convictions continueront d'être utiles au pays", a-t-il écrit dans un communiqué.
"C'est un immense soulagement, c'est l'heureux dénouement que tous ses amis espéraient", a déclaré lundi soir Harlem Désir, premier secrétaire par intérim du Parti socialiste, résumant le sentiment général chez les socialistes après les annonces venues d'outre-Atlantique.
François Hollande, candidat à la primaire socialiste, s'est "réjoui pour Dominique Strauss-Kahn, ses proches, sa famille pour ce dénouement qui vient après trois mois d'une épreuve insupportable et de rebondissements qui ont été extrêmement durs à vivre".
Interrogé sur l'avenir politique de l'ancien favori à la présidentielle, il a répondu : "C'est à lui, au moment où il le jugera opportun, après probablement un temps consacré à se reconstituer, à retrouver toute sa liberté dans son propre pays, de décider ce qui veut faire".
"Comme je l'ai dit (lundi matin), il a des compétences, une expérience à la tête du FMI et avant comme ministre des Finances. Et cette expérience et cette compétence pourront être utiles à son pays", a-t-il conclu.
Jack Lang, député PS, et ancien ministre s'est dit "heureux d'abord pour Dominique lui-même, pour Anne (Sinclair, son épouse) pour tous les amis qui l'entourent." "Je ressens à la fois joie et colère. Le bonheur que l'on éprouve en cet instant ne peut faire oublier l'immense gâchis que représentent l'injuste et brutale arrestation de Dominique Strauss Kahn, a-t-il écrit mardi dans un communiqué.
Lundi, sur LCI, il a dit avoir été "très choqué par la façon dont la présomption d'innoncence a été foulée au pied par certains aux Etats-Unis ou en France. Aujourd'hui justice est rendue (...) Je ne doute pas qu'à un moment ou à un autre Dominique rebondira, je regrette malheureusement que cette trajectoire présidentielle ait été interrompue mais il y a d'autres manières d'agir, de réfléchir, de peser sur les choses".
Michèle Sabban, vice-présidente de la Région Ile-de-France, strauss-kahnienne, a demandé de "lui laisser le temps de se reconstruire et ne pas lui imposer de tempo.
Regardons son bilan! Il était excellent au ministère de l'Economie, il était excellent au FMI (...) La crise économique sans précédent que nous traversons et l'absence de leadership en Europe nous montrent ainsi à quel point ses compétences nous sont précieuses et qu'aujourd'hui elles nous font cruellement défaut".
Bertrand Delanoë, lui, a dit sa joie, tout en invitant à "un examen de conscience collectif" après "l'emballement de ces derniers mois fondé sur des rumeurs".
Pierre Moscovici, ténor strauss-kahnien désormais coordinateur de la campagne de François Hollande, a appelé à "laisser en paix" son ancien mentor. "Quand il souhaitera reprendre sa place dans le débat public, il faut que ce soit une voix utile à la gauche et au pays", a-t-il déclaré.
Manuel Valls, quant à lui, a déclaré : "Il faut le temps de la décence, de la dignité, de la reconstruction, du retour dans son pays".
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