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Des personnes habillées en femmes de chambre ont manifesté lundi devant le tribunal de New York à l'arrivée de DSK

"Shame on you, Shame on you", criaient les manifestantes quelques minutes avant la comparution de l'ancien directeur générale du FMI.Une soixantaine de journalistes étaient également présents depuis plusieurs heures devant le bâtiment, situé à Manhattan, dans l'espoir d'avoir une place dans la salle d'audience. Tous n'ont pas pu rentrer.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Les membres du Syndicat des travailleurs de New York Hôtel manifestent peu avant la comparution de DSK au tribunal (PHOTO AFP / Feferberg ERIC)

"Shame on you, Shame on you", criaient les manifestantes quelques minutes avant la comparution de l'ancien directeur générale du FMI.

Une soixantaine de journalistes étaient également présents depuis plusieurs heures devant le bâtiment, situé à Manhattan, dans l'espoir d'avoir une place dans la salle d'audience. Tous n'ont pas pu rentrer.

Seule une centaine d'entre eux ont pu en effet pénétrer, la plupart munis de leurs téléphones portables placés sur vibreur et sur leurs genoux, à défaut d'être confisqués. Beaucoup de correspondants ont ainsi couvert l'événement en direct, via le site de micro-blogs Twitter.

Au-delà du face-à-face entre l'accusation et des avocats de la défense, se joue aussi la guerre des images et de l'opinion.

DSK est arrivé au côté d'Anne Sinclair
Vêtu d'un costume et d'une cravate sombres, Dominique Strauss-Kahn est arrivé au tribunal vers 8h40 (14h40, heure de Paris) dans une grosse voiture noire.

Accompagné par son épouse Anne Sinclair, il est entré dans le bâtiment sous les regards de dizaines de journalistes et photographes. Il en est ressorti à 15h30, après avoir plaidé "non coupable", lors d'une audience qui a duré quelques minutes.

Il devait ensuite rejoindre la maison qu'il occupe depuis le 25 mai avec sa femme, à TriBeCa, un quartier du sud de Manhattan.

L'ancien patron y est en résidence surveillée depuis sa libération contre une caution d'un million de dollars. Il doit également porter un bracelet électronique.

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