L'avocat de la femme qui accuse DSK a lancé sur France 2 un appel à d'éventuelles autres victimes de l'ex-boss du FMI
"S'il y a des femmes en France ou en Afrique qui a été agressée sexuellement ou violée par Dominique Strauss-Kahn, qu'elle m'appelle, qu'elle me contacte, car nous voulons l'aider, nous voulons lui parler", a dit Me Kenneth Thompson, le nouvel avocat de la femme de chambre du Sofitel de New York.
La procédure visant lDSK est actuellement dans une phase d'enquête où accusation et défense tentent d'obtenir chacun de leur côté des éléments à l'appui de leurs thèses. Une nouvelle audience technique est programmée le 18 juillet. La démarche de Me Thompson semble juridiquement discutable puisque l'avocat de la victime n'a pas pour rôle théoriquement de collecter des éléments à charge.
Précédemment, Me Thompson avait déjà fait allusion publiquement au cas de Tristane Banon, une Française qui se dit victime d'une agression à caractère sexuel de la part de Dominique Strauss-Kahn en 2002.
Tristane Banon a d'ores et déjà fait savoir qu'elle ne s'associerait pas à la procédure américaine. "Il y a deux dossiers à l'évidence et chaque dossier doit être traité isolément, selon les lois du pays qui est concerné", a déclaré son avocat, Me David Koubbi.
"En aucun cas, ni Tristane Banon ni moi-même ne souhaitons être instrumentalisés par la justice américaine ou prêter quelque concours que ce soit afin que ces deux dossiers soient liés d'une manière ou d'une autre", avait déjà déclaré Me Koubbi le 16 mai.
Tristane Banon avait raconté en février 2007 à la télévision avoir été agressée sexuellement cinq ans plus tôt par M. Strauss-Kahn, dont le nom avait toutefois été masqué lors de la diffusion de l'émission.
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