Le journaliste Renaud Revel a reconnu dimanche avoir été excessif dans ses propos concernant Anne Sinclair
Co-auteur d'un livre sur Anne Sinclair, "Madame DSK, un destin brisé" à sortir le 13 juillet (éditions First), Renaud Revel avait évoqué jeudi dernier l'existence d'une "liste noire", dressée par l'épouse de Dominique Strauss-Kahn, de personnalités ayant manqué de solidarité avec DSK dans l'épreuve.
"Je conviens que le mot +liste noire+ que j'ai employé jeudi sur RTL pour évoquer la colère et la tristesse d'Anne Sinclair face aux critiques et prises de distance de certains politiques et familiers, est excessif, mais je sais dans quel état d'esprit elle se trouve aujourd'hui", a souligné à l'AFP Renaud Revel, rédacteur en chef à L'Express.
"Je connais Anne Sinclair depuis l'époque de son émission 7 sur 7 et je l'ai vue à de nombreuses reprises ces derniers mois. C'est une femme brillante, très carrée, et sur la forme, l'utilisation de ces mots, elle a raison", dit-il encore à l'AFP.
Sur son blog, il explique avoir reçu dimanche sur son portable un long SMS d'Anne Sinclair lui reprochant vivement d'avoir prononcé le mot "liste noire la concernant.
"Contestant l'existence proprement dite d'une telle liste et plus encore, une terminologie couramment usitée, Anne Sinclair en vient même dans ce message à regretter nos rencontres lors de la préparation de mon ouvrage", ajoute-t-il.
"Si le mot «Liste noire» a pu heurter Anne Sinclair, trouvons une autre terminologie qui résume ce qu"elle ne pourra pas démentir: l"étonnement, la tristesse, la colère et la rage même, qui animent celui ou celle dont on a décidé d"atomiser, d"enterrer vivant, l"être aimé. Tout le reste n"est que vaines polémiques.", écrit-il encore.
Après plusieurs ouvrages sur l'affaire DSK, le livre co-signé Renaud Revel et Catherine Rambert, centré sur Anne Sinclair, examine la relation entre les époux Strauss-Kahn et s'attache à montrer l'influence exercée par l'ex-journaliste vedette de TF1 sur les décisions de l'ancien patron du FMI.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.