Le principal avocat de Dominique Strauss-Kahn assure que les accusations portées contre lui vont "se révéler fausses"

"On est encore aux premiers stades de la procédure mais, au regard de ce que j'ai vu jusqu'ici dans le dossier, je suis confiant", a déclaré Benjamin Brafman dans un entretien réalisé en Israel et diffusé dimanche soir sur TF1.

"S'il a droit à un procès équitable, à la fin des audiences, il sera acquitté.", estime-t-il.

"Sur la foi des enquêtes que nous avons menées nous-mêmes, nous pensons que les accusations vont se révéler fausses", a ajouté Benjamin Brafman, venu en Israël pour participer à une célébration familiale.

"Mon client a bon moral"
"Comme vous avez pu le remarquer, je n'ai répondu jusqu'ici à aucune question sur ce dossier. Mais pour être juste avec M. Strauss-Kahn, les gens doivent savoir en France que mon client a bon moral, qu'il va se défendre vigoureusement, et qu'il est très bien conseillé par des avocats qui sont déterminés à l'innocenter et à restaurer son honneur", a déclaré l'avocat américain.

Dans un autre entretien accordé au quotidien israélien Haaretz de dimanche, le premier publié depuis l'arrestation de DSK le 14 mai aux Etats-Unis, l'avocat précise que l'ancien patron du FMI va "plaider non coupable". "Et à la fin il sera acquitté", assure-t-il.

"Il m'a beaucoup impressionné. En dépit des circonstances, il tient bien le coup (...). "Il n'est pas heureux d'être accusé de faits qu'il n'a pas commis", souligne aussi Me Brafman.

Considéré comme l'un des grands maîtres du barreau aux Etats-Unis, Benjamin Brafman a été l'avocat de plusieurs vedettes américaines, notamment de Michael Jackson.

Avec son confrère William Taylor, ils pour tenter de disculper l'ancien patron du Fonds monétaire international, accusé d'avoir agressé sexuellement une femme de ménage de l'hôtel Sofitel de Manhattan le 14 mai.

Paris appuierait une demande de transfèrement
Dans le cas où Dominique Strauss-Kahn serait condamné, le gouvernement français appuierait une demande de transfèrement en France pour purger sa peine, a indiqué dimanche le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, interrogé par la radio Europe 1.

M. Guéant a également estimé que "dans la presse étrangère, l'image de la France a été atteinte" par l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn.