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Les 4 Vérités – Boris Vallaud (Nouvelle Gauche) : DSK, "une voix d'outre-tombe"

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4V vallaud 4V vallaud (France 2)
Article rédigé par France 2
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Député Nouvelle Gauche des Landes, Boris Vallaud est l'invité des 4 Vérités de France 2 ce lundi 6 novembre.

"Je n'ai pas l'habitude de commenter les commentaires et en particulier quand c'est des voix d'outre-tombe", réagit dans Les 4 Vérités ce lundi matin Boris Vallaud alors que Dominique Strauss-Kahn a affirmé samedi qu'il était "temps que le PS disparaisse".

"Ce qui m'intéresse, c'est savoir ce que l'on fait après une défaite monumentale (...) et dont on peut se demander si ce n'est pas celle d'une offre politique, et de la social-démocratie, ce qui est bien plus grave", poursuit le porte-parole du groupe Nouvelle Gauche (PS) à l'Assemblée nationale. "Il y a ceux qui font le choix des funérailles, moi je fais le choix de la refondation".

L'ancien patron du FMI a estimé que le PS n'avait pas su "accompagner la mondialisation, se transformer quand le monde se transformait.

"Le problème, pour Boris Vallaud, est peut-être que le Parti socialiste a accompagné la mondialisation, au lieu de se poser la question de ce tournant de la mondialisation, de la réorganisation du capitalisme, qui a fait beaucoup de victimes, car ce qui a gagné dans la bataille politique et culturelle, c'est le néolibéralisme". "Le problème, c'est la volonté ou non d'avoir prise sur les événements pour que la vie des gens change", résume le député des Landes.

La direction du PS ne l'intéresse pas

"Nous sommes face à des mutations considérables", assure-t-il, citant les "mutations environnementales" et "mutations du travail", sujet "absent des discussions du gouvernement".

"Le grand sujet ce n'est pas la simplification du droit du travail c'est comment on crée des protections nouvelles, comment on crée un système qui nous permet d'affronter ce qui est majeur aujourd'hui, cette incertitude, gérer les transitions professionnelles, être capable de se former tout au long de sa vie", juge-t-il.

Le mari de Najat Vallaud-Belkacem refuse une "société des mini-jobs" et souhaite que "le pouvoir politique" ait "encore une place".

Boris Vallaud confie qu'il ne se sent pas "la légitimité" de prendre la tête du PS.

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