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Les avocats de Dominique Strauss-Kahn ont demandé au procureur d'avoir accès à certaines pièces de procédure

Ils réclament des éléments sur d'éventuels "handicaps mental ou physique, troubles émotifs, dépendance à la drogue ou à l'alcool" chez la victime présumée.Leur requête de 9 pages a été remise au bureau du procureur lundi 6 juin, le jour même où DSK a plaidé non-coupable de 7 chefs de crimes sexuels à l'encontre de la femme de chambre qui l'accuse.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Me Benjamin Brafman et Me William Taylor, les avocats de DSK, le 16 mai 2011 à New York. (AFP)

Ils réclament des éléments sur d'éventuels "handicaps mental ou physique, troubles émotifs, dépendance à la drogue ou à l'alcool" chez la victime présumée.

Leur requête de 9 pages a été remise au bureau du procureur lundi 6 juin, le jour même où DSK a plaidé non-coupable de 7 chefs de crimes sexuels à l'encontre de la femme de chambre qui l'accuse.

Ils réclament aussi tout élément sur l'éventuelle situation irrégulière aux Etats-Unis de ces témoins, et s'ils prévoient de réclamer des dommages et intérêts au civil.

Kenneth Thompson, , Nafissatou Diallo, pourrait engager une seconde procédure au civil, susceptible de rapporter des dizaines millions de dollars de dédommagements. L'avocat a lancé mardi soir sur France 2 un appel à d'éventuelles autres victimes de l'ancien patron du FMI.

La défense de ce dernier cherche également à savoir si l'accusation va "produire des pièces concernant d'autres affaires non poursuivies par la justice".

Me William Taylor et Me Benjamin Brafman veulent par ailleurs avoir accès aux pièces rassemblées par l'accusation sur les lieux de l'agression sexuelle présumée, dans un hôtel de Manhattan le 14 mai.

Ils demandent à consulter toutes les preuves matérielles telles que des vêtements de leur client, "du sang, des cheveux, des fibres ou encore toute substance qui pourrait contenir de l'ADN", ainsi qu'une vidéo, sans préciser ce que montre celle-ci.

Ils exigent que l'accusation n'ait pas accès aux courriels et aux messages contenus dans les portables et l'iPad de leur client confisqués par la police au moment de son arrestation.

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