Une ex-liaison sort un livre, DSK réplique
Juriste et chroniqueuse à "Libération", Marcela Iacub compare l'ex-directeur du FMI à un cochon dans un livre. L'intéressé se dit dégoûté.
"Ce qu'il y a de créatif, d’artistique chez Dominique Strauss-Kahn, de beau, appartient au cochon et non pas à l'homme." Juriste et chroniqueuse à Libération, Marcela Iacub a décidé de raconter sa liaison avec DSK, dans un livre dont Le Nouvel Observateur publie les bonnes feuilles, jeudi 21 février. Dans cet ouvrage, intitulé Belle et Bête, qui paraîtra le 27 février chez Stock, Marcela Iacub compare l'ex-directeur du Fonds monétaire international (FMI) à un cochon.
"Le personnage principal est un être double, mi-homme mi-cochon (...) L'homme est affreux, le cochon est merveilleux même s'il est un cochon. C'est un artiste des égouts, un poète de l'abjection et de la saleté", explique notamment Marcela Iacub. Elle précise avoir eu une liaison "de la fin janvier 2012 au mois d'août de la même année", avec DSK. "Les étapes de la liaison, les lieux, les propos rapportés, tout est vrai. Pour les scènes sexuelles, j’ai été obligée de faire appel au merveilleux", indique-t-elle.
Le "dégoût" de DSK
Mais ces confessions ne sont pas du goût de DSK. Dans une lettre au fondateur du Nouvel Observateur, Jean Daniel, publiée par Le Figaro.fr, Dominique Strauss-Kahn se dit "saisi d'un double dégoût". A commencer par "celui que provoque le comportement d'une femme qui séduit pour écrire un livre, se prévalant de sentiments amoureux pour les exploiter financièrement". Il critique le "caractère fantasmatique et donc inexact du récit". Il a aussi fustigé "une atteinte méprisable à [sa] vie privée et la dignité humaine".
Pour l'ancien directeur du FMI, "l'opération donne la nausée". Il indique aussi avoir demandé à ses avocats d'"étudier toutes les voies légales pour combattre cette abomination".
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