Une jeune femme de 38 ans, qui dit avoir eu une liaison avec DSK, prend la défense de l'ancien directeur général du FMI
Non, DSK "n"a jamais été violent avec moi. Ni physiquement ni verbalement", a déclaré cette semaine Marie-Victorine M., à l"hebdomadaire suisse l'illustré.
Dans une autre interview au JDD à paraître dimanche, la jeune Française explique qu'elle a été convoquée par l'avocat de Nafissatou Diallo, Kenneth Thompson et relate ses "questions brutales".
Il "m'a couru après pendant une semaine", "j'avais des messages tous les jours", raconte-t-elle. "C'est à partir de ce moment que j'ai engagé mon avocate. Nous avons eu une conférence téléphonique avec lui le 18 juillet pendant quarante-cinq minutes. Mais je lui ai répondu sèchement parce que ses questions étaient très personnelles, brutales, chirurgicales, un peu comme un interrogatoire de police", dénonce encore la jeune femme.
Installée aux Etats-Unis mais réfugiée en Suisse pour échapper à la pression médiatique, cette jeune Française précise, par ailleurs, que son "avocate à Los Angeles, Gloria Allred, a été contactée par le bureau du procureur Vance à New York".
"Je ne sais pas où en sont les choses parce que je suis en Europe depuis une semaine", ajoute-t-elle. Mais à la question de savoir si elle est prête à témoigner si on lui demande, elle répond par l'affirmative ajoutant que son éventuel témoignage "servirait sans doute plus la défense que l'accusation".
Cette jeune Française explique, par ailleurs, que sa trace a été retrouvée car "il semble qu'un cabinet d'investigation de Washington se soit procuré une lettre que j'avais adressée à mon père à Sarcelles et dans laquelle j'évoquais ma liaison avec Dominique Strauss-Kahn".
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