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Aisne : une centenaire soupçonnée de meurtre à la maison de retraite de Chézy-sur-Marne

Une enquête pour homicide volontaire a été ouverte après la mort d'une résidente de maison de retraite samedi dernier. 

Article rédigé par franceinfo - Édité par Thomas Pontillon
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
La commune de Chézy-sur-Marne près de Château-Thierry.  (GOOGLE MAPS / FRANCETV INFO)

Une enquête pour homicide volontaire sur une personne vulnérable a été ouverte par le parquet de Soissons dans l'Aisne, après la mort d'une résidente de 92 ans samedi 18 mai, dans un établissement médicalisé de Chézy-sur-Marne, près de Château-Thierry, a appris franceinfo. L'occupante de la chambre voisine, âgée de 102 ans, est soupçonnée.

La voisine de chambre hospitalisée en psychiatrie 

Samedi dernier, peu après minuit, une employée de cet établissement médicalisé de Chézy-sur-Marne découvre une résidente inanimée dans son lit, le visage tuméfié et appelle immédiatement les pompiers. À leur arrivée, ces derniers ne peuvent que constater le décès de la résidente, âgée de 92 ans.

L'assistante médicale a ensuite rapporté que l'occupante de la chambre voisine de celle de la défunte, une dame âgée de 102 ans, s'était manifestée, en "grand état d'agitation", et lui avait déclaré "avoir tué quelqu'un". Vu son état de confusion et d'agitation, l'occupante de la chambre voisine a été transférée au centre hospitalier de Château-Thierry puis, après examen par un expert, a été admise dans un établissement psychiatrique.

Des expertises sur les prélèvements en cours 

L’autopsie de la défunte, réalisée à l’institut médico-légal de Saint-Quentin, a conclu à un décès consécutif à une asphyxie par strangulation et à des coups portés à la tête.

Une enquête de flagrance du chef d’homicide volontaire sur une personne vulnérable en raison de son état physique a été ouverte et confiée à la brigade des recherches de la gendarmerie de Château-Thierry-Nogentel. Les investigations se poursuivent pour notamment analyser les prélèvements qui ont été réalisés lors des constatations sur les lieux, précise le parquet de Soissons.

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