Après la tuerie de Toulouse, le CSA suspend le décompte du temps de parole des candidats

Le président-candidat Nicolas Sarkozy est venu le premier sur les lieux de la tuerie, le collège-lycée Ozar Hatorah à Toulouse. Cet après-midi, François Hollande lui a emboîté le pas, annonçant "suspendre " sa campagne par solidarité avec la communauté juive. Sans faire le déplacement, les autres candidats ont tous exprimé leur "conternation ". 

Un drame en pleine course électorale : ces expressions de solidarité ou de condoléance doivent-elles faire partie du temps de parole décompté pour chaque candidat ? Le CSA a manifestement hésité. Après avoir décrété que le temps de parole et d'antenne de tous les candidats continuerait à être minuté, hormis celui de Nicolas Sarkozy en qualité de président de la République, la haute instance a finalement décidé de marquer une pause, et de ne plus décompter les propos de quinconque parlera de ces "événements tragiques ", les lundi 19 et mardi 20 mars.