Attaque au couteau à Annecy : comment accompagner les victimes traumatisées ?

Trouver les mots qui apaisent après le choc. Une cellule psychologique a été mise en place à Annecy (Haute-Savoie). 210 personnes ont déjà été prises en charge, essentiellement des témoins directs. Mais devant une école de la commune, vendredi 9 juin, l’attaque affecte parents et enfants. "Ma fille pose beaucoup de questions. On essaye d’y répondre de manière pragmatique", témoigne une mère de famille qui s’inquiète du mutisme de son fils. En 2012, à l’école juive de Toulouse (Haute-Garonne), des enfants avaient déjà été visés. Quatre ans plus tard, des enfants été victimes d’une attaque terroriste à Nice (Alpes-Maritimes).

Être attentif aux signaux d’alerte

Selon Michèle Battista, une pédopsychiatre, il ne faudrait pas évoquer les événements avec des tout-petits. Essayer de passer à autre chose, sans oublier pour autant… À Annecy, Yusuf Méric se remet de sa blessure infligée par l’assaillant et un tir policier. Un suivi psychologique lui a été proposé, mais il dit ne pas en ressentir le besoin. Les experts recommandent de ne pas négliger les effets du stress post-traumatique. Des flashes ou des cauchemars persistants peuvent subvenir après ce genre d’événements.