Attentat du Bardo : sept mois après, les familles des victimes se sentent oubliées

Sept mois après l'attentat, les survivants et les familles des victimes du musée du Bardo, en Tunisie, dénoncent l'indifférence du gouvernement français à leur égard. Le 18 mars dernier, vers 12h30, deux terroristes armés de fusils d'assaut pénétraient dans le musée du Bardo et ouvraient le feu sur les visiteurs. Bilan : 24 morts et 45 blessés. Parmi eux, Françoise, blessée à l'épaule. Sa mère a été tuée à bout portant sous ses yeux.

Une action collective envisagée

Lors de l'assaut, les deux terroristes ont été tués. Mais ce que reprochent aujourd'hui les familles des victimes à la police tunisienne, c'est que 16 autres personnes soupçonnées d'avoir participé à l'attentat n'ont toujours pas été interpellées. La justice française refuse de demander des comptes aux autorités tunisiennes, affirmant qu'il faut laisser le temps à l'enquête. Pour obtenir une meilleure indemnisation, les victimes envisagent une action collective contre l'État tunisien.