Cet article date de plus d'onze ans.

Attaque du RER D à Grigny : 11 mineurs mis en examen

Un majeur de 18 ans, dont la comparution immédiate a été renvoyée, sera jugé le 19 avril.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Sur le quai de la gare RER de Grigny-Centre (Essonne), le 19 mars 2013. (MARTIN BUREAU / AFP)

La police avait interpellé 19 personnes après l'attaque, le 16 mars, d'un RER à Grigny (Essonne). Vendredi 29 mars, onze d'entre eux, mineurs, ont été mis en examen à Evry. Un douzième homme, âgé de 18 ans, sera jugé le 19 avril après le renvoi de son procès en comparution immédiate.

Les onze mineurs, parmi lesquels trois ont moins de 16 ans, ont été mis en examen par un juge des enfants, et seront jugés devant le tribunal pour enfants d'Évry. Ils ont interdiction de paraître dans l'Essonne. L'un d'entre eux a été placé en centre éducatif fermé (CEF), deux dans un centre éducatif renforcé (CER), quatre ont été placés dans des foyers, et quatre iront dans leur famille, hors du département.

Les mis en examen nient les faits

Le majeur a été remis en liberté sous contrôle judiciaire. Sa comparution immédiate a été renvoyée car une des victimes n'avait pu être avisée de cette audience. En attendant le 19 avril, il n'a pas le droit de se trouver à Grigny, ni dans des locaux ou moyens de transports appartenant à la SNCF. L'homme nie les faits qui lui sont reprochés, assurant qu'il se trouvait à un concert lors de l'attaque.

Selon le parquet d'Evry, la plupart des gardés à vue, pourtant confondus par la vidéosurveillance, ont continué à nier les faits ou à minimiser leur participation. Les suspects connus des services de police, sont tous plus ou moins affiliés à un groupe originaire de Grigny 2, identifié comme la Mafia Grigny Danger (MGD). Cette petite bande au périmètre mouvant rassemblait entre 20 et 25 adolescents unis par des solidarités de quartier mais sans but précis et qui aimaient s'afficher sur les réseaux sociaux ou des blogs.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.