Attaque mortelle d'un fourgon pénitentiaire : le mouvement social se poursuit dans les prisons
À Sequedin (Nord), vendredi 17 mai, les agents pénitentiaires restent mobilisés pour la troisième journée consécutive, après la mort de deux agents dans l'attaque d'un fourgon survenue dans l'Eure, mardi. À Gradignan (Gironde), l'émotion et la colère sont toujours là. Les agents demandent davantage de garanties en matière de sécurisation des sorties des détenus. Les premières réponses apportées par le gouvernement ne sont pas suffisantes pour les syndicats pénitentiaires, et pas assez concrètes. Selon eux, le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, n'a pas pris la mesure de la situation.
Diminuer les extractions des détenus
Les syndicats pénitentiaires réclament notamment la diminution des extractions des détenus. "Est-ce qu'il n'y a pas possibilité de développer encore plus la visioconférence ?" interroge notamment Damien Tripenne, secrétaire national chargé de la communication de la CGT pénitentiaire. Les syndicats préviennent que la reconduction du mouvement dépendra de la réponse du gouvernement.
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