Au moins deux plaintes déposées et deux licenciements pour des suspicions de maltraitance dans une microcrèche d'Annecy

Tout est parti d'un signalement émanant de l'une des auxiliaires de puériculture qui a assisté à une scène choquante de la part d'une des ses collègues sur un bébé.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Un enfant dans une crèche, le 30 mars 2022. Image d'illustration. (XAVIER LEOTY / MAXPPP)

Deux plaintes ont été déposées à la gendarmerie d'Annecy (Haute-Savoie) pour des faits de maltraitance dans une microcrèche d'Annecy-le-Vieux, a relayé lundi 9 décembre France Bleu Pays de Savoie, confirmant une information de L'Essor Savoyard.  

La première plainte a été déposée par une famille. La seconde vient de la direction du groupe auquel appartient cette microcrèche. "Il y eu un dysfonctionnement à ce niveau, concède Edouard Perruchio, le directeur des opérations. Mais nous avons réagi, les deux auxiliaires de puériculture suspectées de maltraitance ont été suspendues puis licenciées et nous avons, nous aussi, porté plainte contre ces deux personnes et contre l’ancienne directrice de la crèche."

Un oreiller sur la tête d'un bébé qui pleurait

Tout est parti d'un signalement émanant de l'une des auxiliaires de puériculture. Le 8 octobre dernier, elle informe sa hiérarchie qu'elle a assisté à une scène choquante : une de ses collègues a appuyé un oreiller sur la tête d'un bébé qui pleurait. Un geste parmi d'autres puisque l'entreprise qui gère la microcrèche reproche d'autres choses aux titulaires de la crèche licenciés : "De l'agressivité verbale envers les enfants, une mobilisation brutale des enfants, poursuit Edouard Perruchio. Dès qu'on en a eu connaissance, on a mis à distance ces gens".

Les services de la PMI, la Protection maternelle et infantile de Haute-Savoie, ont effectué ces derniers mois plusieurs contrôles inopinés, le dernier la semaine dernière. Suite à une visite en mai, des sanctions ont été prises, a indiqué le conseil départemental sans autre précision, tandis que le directeur opérationnel du groupe auquel appartient cette microcrèche a réfuté l'existence de sanctions.

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