Attaque à Liège : "L'objectif de l'assassin était de s'en prendre à la police"
Un homme a tué trois personnes mardi à Liège, dans l'est de la Belgique, avant d'être abattu.
Ce qu'il faut savoir
Un homme a tué trois personnes, dont deux policiers, mardi 29 mai à Liège (Belgique), avant d'être abattu par les forces de l'ordre, a annoncé à l'AFP une porte-parole du parquet de la ville. Une enquête a été ouverte pour "infraction terroriste", ont annoncé les autorités belges lors d'une conférence de presse.
Quatre morts, dont l'assaillant. "Un individu porteur d'une arme blanche a pris en filature deux policiers, les a agressés par l'arrière en leur donnant de multiples coups de couteau. Il s'est emparé de leurs armes de service et s'est servi des armes de service sur les policiers, lesquels sont décédés", a expliqué le procureur du roi lors d'une conférence de presse. L'homme a continué sa route et tué le passager d'une voiture, un jeune homme de 22 ans, toujours selon le procureur. L'assaillant a ensuite été abattu par des membres des forces de l'ordre.
La police visée. La fusillade s'est produite vers 10h30 sur une grande artère de la ville. Une enquête a été ouverte, de la "qualification d'infraction terroriste", ont annoncé les autorités belges lors d'une conférence de presse. "L'objectif de l'assassin était de s'en prendre à la police", a affirmé Christian Beaupère, chef de corps de la police de Liège.
Une femme de ménage prise en otage. Après avoir tiré sur les policiers, l'homme s'est réfugié dans l'enceinte d'un lycée, où il a pris une femme de ménage en otage, raconte la RTBF.
Le dossier confié au parquet fédéral. Le parquet de Liège a annoncé que le dossier était confié au parquet fédéral, qui est compétent en matière de terrorisme. "Il y a des éléments qui vont dans la direction d'un acte terroriste", a justifié Eric Van Der Sypt, porte-parole du parquet fédéral.
La réaction du président français. Après les faits, Emmanuel Macron a fait part de la "solidarité du peuple français à l'égard du peuple belge", après cette "terrible attaque".