Braquage de Saint-Ouen : les policiers en colère
Le policier grièvement blessé lors du braquage à Saint-Ouen lundi 5 octobre se trouve toujours dans un état désespéré. Un des auteurs de l'attaque, qui a été abattu, faisait l'objet d'une fiche S.
Après le braquage de Saint-Ouen qui a eu lieu le matin du lundi 5 octobre, les syndicats de police dénoncent un "sentiment d'impunité". Ils demandent à la ministre de la Justice Christiane Taubira pourquoi un des assaillants avait bénéficié d'une permission de sortie, alors qu'il était fiché comme islamiste. L'individu de 24 ans n'avait pas regagné sa prison. Il était donc recherché par la police.
Les policiers dénoncent une situation "scandaleuse"
"Pour nous, c'est scandaleux", s'indigne Grégory Goupil, le secrétaire général adjoint du syndicat Alliance dans le 93. "Maintenant, il y a un réel problème avec la montée de la violence en Seine-Saint-Denis". Et il ajoute : "On a une réponse pénale inadaptée, ce qui provoque un sentiment d'impunité sur le département".
Les deux braqueurs ont pris la fuite à bord d'un véhicule utilitaire après leur forfait. Immobilisés par la circulation, ils ont été cernés par la police. L'un d'eux s'est rendu, l'autre a ouvert le feu sur les policiers puis il a été abattu.
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