"Il sort une arme et je lui montre la bague" : ce qu'a raconté Kim Kardashian à la police après son braquage
Le "Journal du dimanche" s'est procuré le procès verbal de l’audition de la star américaine par la police dans la nuit du 3 au 4 octobre 2016, juste après son agression.
Kim Kardashian ne s'est pas encore exprimée publiquement, mais on en sait un peu plus sur les détails de son braquage. Le Journal du dimanche publie en effet dans son édition du 15 janvier, des extraits de l'audition de la vedette américaine de téléréalité devant les policiers français, quelques heures après avoir été dépouillée de ses bijoux en octobre 2016. Les voleurs avaient alors emporté une bague et un coffret de bijoux pour un montant total de neuf millions d'euros, soit le plus important vol de ce type commis sur un particulier en France depuis plus de 20 ans.
L'audition a duré une heure dans la nuit du 2 au 3 octobre juste après l'agression qui s'est déroulée dans une discrète résidence hôtelière de luxe à Paris, où Kim Kardashian était venue assister à la Semaine de la mode.
Au retour d'un dîner après minuit, "j'ai entendu du bruit à la porte, comme des pas, et j'ai crié pour demander qui était là, personne n'a répondu", raconte la star quelques heures plus tard. "J'ai appelé à 2h56 mon garde du corps. J'ai vu par la porte coulissante deux personnes arriver plus le monsieur de l'accueil qui était attaché".
"Il m'a demandé avec un fort accent français ma ring"
C'est à ce moment-là qu'elle comprend la gravité de la situation. "Les deux hommes étaient cagoulés, l'un avait un masque de ski et il avait une casquette et une veste avec 'Police' écrit dessus. (...). Il m'a demandé avec un fort accent français ma ring (bague). Elle se trouvait sur la table de chevet, elle vaut 4 millions de dollars. (...) Je lui réponds que je ne sais pas, il sort une arme et je lui montre la bague. Il a dirigé l'arme vers moi. Il prend la bague, il a des gants. Il m'a demandé où sont les bijoux et l'argent", a précise l'Américaine de 36 ans.
"Ils m'ont attachée et mis des câbles en plastique et du scotch sur les mains, puis m'ont scotché ma bouche et mes jambes. Ils m'ont portée dans ma salle de bains, plus précisément dans ma baignoire", a-t-elle ajouté.
Six suspects, dont le chef présumé du commando ont pour le moment été mis en examen et incarcérés vendredi 14 janvier, portant à dix le nombre de personnes mises en cause dans cette affaire.
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