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Chevaline : aucune charge retenue contre l'ex-policier

La garde à vue de l'ex-policier interpellé mardi dans le cadre de l'enquête sur le quadruple meurtre de Chevaline, a été levée vendredi. Aucune charge n'est retenue contre lui dans cette affaire. Mais il va être poursuivi pour trafic d'armes, puisque de nombreuses armes ont été retrouvées à son domicile.
Article rédigé par Clara Beaudoux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

L'ancien policier municipal placé en garde à vue mardi dans l'enquête sur la tuerie de Chevaline est ressorti libre du tribunal vendredi. Aucune charge n'est retenue contre lui. Il avait été interpellé à son domicile à la suite de la diffusion en novembre d'un portrait robot, dans le cadre de l'enquête sur le quadruple meurtre de septembre 2012. Quatre personnes avaient été tuées, dont trois Britanniques.

L'homme de 48 ans devrait tout de même être poursuivi suite aux nombreuses armes qui ont été retrouvées chez lui. "La garde à vue de cet homme sera toutefois reprise dans le  cadre d'un commerce illicite d'armes de guerre et de munitions (...), activité illicite commise de surcroit en bande  organisée ", a précisé un représentant du parquet. Il encourt dix ans de réclusion pour ces faits.

L'arme du crime introuvable

Concernant la tuerie de Chevaline, l'ancien policier municipal "conteste toute participation " à la tuerie, avait affirmé jeudi son avocat Maître Marc Dufour, "il dit qu'il n'est pour rien dans l'affaire (...) et qu'il n'a pas fréquenté les lieux (du crime) ce jour-là ".

"L'arme du crime n'a pas été retrouvée, ni le casque figurant sur le  portrait-robot, ni la moto décrite par plusieurs témoins et recherchée par les  enquêteurs. L'enquête se poursuit donc activement ", a expliqué le procureur.

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