Comment une collision a été évitée
"Le conducteur a ressenti des à-coups
en entrant dans la gare et a appliqué en
l'espace de quelques secondes les mesures réglementaires, soit un signal
d'alerte radio et un signal d'alerte lumineux, qui permettent d'arrêter toutes
les circulations dans la zone" a expliqué Alain Krakovitch, directeur général
de la sécurité ferroviaire de la SNCF. "Le fait que le conducteur ait
appliqué ces mesures réglementaires et avec suffisamment de réflexe,
a permis que des trains qui circulaient sur d'autres voies soient arrêtées, et
a permis d'éviter une ou plusieurs collisions. Le train n'est en effet pas
resté sur la voie sur laquelle il circulait".
"200 mètres plus loin" un autre train était en approche
Et le ministre des Transports* Frédéric Cuvillier a insisté ce samedi matin sur France Info : "Le bilan est très lourd
mais il est sans commune mesure par rapport à ce qui aurait pu se passer si le
chauffeur n'avait pas agi de la façon la plus adaptée. 200 mètres plus loin un train était attendu et
allait croiser le train qui déraillait. Donc il aurait y avoir une collision
et un bilan beaucoup plus grave. Et le fait que l'alerte ait été donnée immédiatement
par le conducteur a stoppé toute circulation du train et notamment celui qui
s'apprètait à croiser ce convoi".*
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