Criminalité : la Suède confrontée à la guerre des gangs

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 7min
Criminalité : la Suède confrontée à la guerre des gangs
Criminalité : la Suède confrontée à la guerre des gangs Criminalité : la Suède confrontée à la guerre des gangs (France 2)
Article rédigé par France 2 - V. Astruc, S. Wohlfart, A. Cohen, M.-C. Ide, M. Marchand, B. Catrice, M. Gautraud
France Télévisions
France 2
En Suède, les règlements de compte sur fond de trafics d'armes et de drogue ont fait 53 morts en 2023. Le pays nordique, pacifique, assiste aujourd'hui à une guerre des gangs sans pitié. Comme en France, les dealers et les tueurs sont de plus en plus jeunes.

En Suède, il y a en moyenne une fusillade par jour pour 10 millions d'habitants. Elles ont fait 53 morts en 2023. Le taux d'homicide lié à la guerre des gangs est l'un des plus élevés d'Europe. Les tireurs sont souvent mineurs. À 50 km de Malmö, dans une ville portuaire, les équipes de France Télévisions ont rencontré un jeune majeur qui souhaite rester anonyme. Il a débuté à l'âge de 14 ans par du trafic de drogue. Aujourd'hui, il exécute diverses commandes : explosions de bâtiments ou de voitures, fusillades. Les annonces sont passées sur des messageries cryptées. Le jeune homme dit gagner en moyenne 7 000 euros par mois.

Une intensification de la violence

En haut de l'échelle, il y a un chef de gang et son ancien complice qui a créé son propre clan pour mettre la main sur le marché de la drogue. L'un a assassiné la mère de l'autre, ce qui a entraîné une spirale de violence. Cette guerre des gangs sévit grâce au trafic d'armes et de drogue, qui inondent les grands ports de Suède. Aujourd'hui, l'ultraviolence n'est plus seulement commanditée par des chefs mafieux. Chacun fait sa loi à son niveau, sans limite. Sanna Eriksson, qui a quitté les gangs il y a quelques années, confirme l'intensification de la violence. Ces fusillades font souvent des victimes collatérales.

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.